***Manager pour DOLCE PLUMES, filiale de DOLCE GROUP… 

Mais comment suis-je arrivée à ce poste ?

2017 : l’année à laquelle je pars en retraite… je vais enfin pouvoir m’adonner à mes passions pas assouvies durant mon parcours professionnel !

J’ai donc commencé à composer en 2017 ma première histoire pour la jeunesse. Je la voulais accessible au plus grand nombre d’enfants et surtout aux déficients visuels. Pourquoi me direz-vous ? Parce que l’importance est qu’ils conservent le vocabulaire du braille, tout comme l’orthographe, la grammaire… Le livre sonore fournit un support complémentaire à la lecture.

De plus en plus, j’ai pris conscience de l’impact de l’illettrisme et j’avais déjà envie d’apporter à la jeunesse, une aide à la lecture, qu’elle soit orale ou silencieuse, l’écriture et la recherche de l’expression, en amont. Cela m’a pris deux ans de recherches, d’écriture, de corrections, de réécritures et de doutes sur son éventuelle sortie.

Je ne savais pas si elle serait éditée par une maison d’édition. C’est vrai ça ! pourquoi moi, petite personne, j’intéresserai un éditeur ?

Je souhaitais l’illustrer. Artiste peintre autodidacte, j’ai réalisé quelques ébauches, mais je pense que l’activité d’illustrateur est bien spécifique. (à chacun son métier !)

Pendant que je me documentais sur le net, récoltant ainsi beaucoup d’informations, utiles ou moins (car il faut bien trier) à mon projet d’autoédition, j’ai donc décidé de préparer une formation de dessinateur illustrateur qui n’a pas aboutie comme je l’aurai voulu ; (blocage, certainement trop pressée, manque de confiance en moi…) et quelques mois se sont passés… J’ai toujours les cours, je pourrai m’y remettre, pensais-je !

J’ai testé aussi les tirages d’épreuves non destinés à la vente, sur des sites de tirages à la demande, pour mieux anticiper les corrections éventuelles ; j’en ai distribué à mon entourage, afin de connaître leurs réactions devant le fait que j’écrive et du choix de mon histoire.

2018 : Puis, j’ai relevé les adresses des maisons d’édition au cas où ? Certaines n’acceptaient plus de manuscrits/tapuscrits. D’autres n’en souhaitaient que sur papier, ou en fichier informatique. J’ai découvert que tous les éditeurs ne travaillent pas pareil. Tiens, voilà une nouvelle chose à développer… à compte d’éditeur, à compte d’auteur, participative, ou d’accompagnement à l’autoédition, ou encore, associative. Deux d’entre elles m’ont interpelée. L’une proposait l’édition en broché, en ebook et en braille, ce qui était très rare. L’autre, localisée plus près de chez moi, ne proposait que la sortie en broché. En plus, elles se présentaient toutes les deux, maisons d’édition à compte d’éditeur…

Je rentre en contact avec les deux et leur transmets mon fichier Word, dans le respect des consignes.

La première, qui m’a répondu, est celle qui proposait les trois solutions. Dans la foulée, en avril 2018, je signe un contrat d’édition, et là, commence l’attente. Aucune réponse à mes mails, pas de concertations concernant les illustrations, quand j’avais un contact téléphonique, les réponses étaient floues… La date de parution de mon ouvrage le 10 janvier 2019, inscrite sur mon contrat, avançait et rien n’avait encore été mis en œuvre… Après renseignements auprès de juristes et de la Maison des Artistes, je décide de rompre mon contrat et de reprendre mes droits d’auteur. Cette mésaventure aura duré un an…

Dans la foulée, lors d’une visite dans un salon du livre local, je reprends contact avec la seconde maison d’édition présente, qui se souvient très bien de mon histoire… N’ayant pas eu de retour, je pensais ce contact perdu. En avril 2019, je signe un contrat. J’ai eu la chance d’être éditée par cette dernière, pour  Le Voyage Fantastique de Luciole, écrite pour la jeunesse, sorti en mars 2020.

Ma joie fut de courte durée. La COVID met toutes les chances de participer aux salons et rencontres diverses prévues, à l’eau. Plus aucune possibilité de rencontrer les lecteurs… et pourtant que ce livre se vende…

J’emploie tous mes efforts pour distribuer ce premier livre comme je le peux. Je décide de me munir d’un moyen de paiement (SUMUP) que je conseille à tous ; je crée des ventes en ligne. Les mois de juillet et août, j’opte pour un emplacement le samedi matin, sur le marché de mon village, en vente directe ; autour de moi, la famille se met en quatre pour générer de la diffusion et de la distribution.

Le bouche-à-oreille commence à porter ses fruits. Mais la réalité est là ; ce foutu virus me contraint de cesser toute transaction dans les moments où nous étions confinés.

Mais je nourris déjà dans un coin de ma tête un autre projet à mettre en forme.

Décembre 2020 : Je découvre une plateforme d’écriture, Fyctia qui propose des concours à thèmes. C’est une autre expérience qui commence pour moi… écrire une histoire en trois mois… les lecteurs notent et commentent pour pouvoir publier les chapitres au fil de l’eau ! un pari fou ! Le concours est commencé depuis un mois ; le thème en cours : « dieux et déesses ». Il ne me reste plus que deux mois !

Je sais que je ne serai pas gagnante, mais je me prends au jeu et termine dans les temps… mon histoire Le Sablier du Temps des Dieux  est bien appréciée, et je participe à un Wordcamp sur 45 jours (challenge que plusieurs auteurs réalisent ensemble, accompagnée d’une éditrice de chez Fyctia) en vue de son autoédition ; on redécortique le texte et le corrige au mieux, car il n’y a pas de correctrice chez Fyctia.

Il manque donc cette partie de l’écriture tellement importante !

Mon objectif est de continuer dans le monde de l’édition. Je me dois d’investir dans un correcteur, ANTIDOTE, qu’il faut maîtriser, car il ne connaît pas toutes les subtilités de la langue. Le livre sort sur Hugo et Cie et toutes les librairies en lignes en epub ; je crée le broché sur Amazon KDP en avril 2021…

Dès que la situation semble un peu plus souple, je contacte les médiathèques de mon secteur, et mes livres entrent en bibliothèque ; au moins, les enfants pourront y accéder. Mais il n’y a qu’un livre de chaque acheté à chaque fois. (le but ici est de le faire connaître au plus grand nombre ; les lecteurs qui le découvriraient pourraient l’acheter ultérieurement !)

Nous sommes toujours sous COVID, donc, toujours pas de rencontres littéraires possibles. 

*** Les questions sont là ! Quels moyens sont proposés aux auteurs pour leur apporter une visibilité, une aide à la diffusion et la distribution de leurs ouvrages ?

***Quelles sont les propositions réelles de lecture et correction éditoriale de qualité, avant l’envoi de (tapuscrit) en ligne ?

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2021 : En septembre 2021, je découvre sur le réseau social Facebook, DOLCE RADIO. Une publication propose un concours. Celui-ci permettait déjà de mettre en lumière des musiciens, des chanteuses et chanteurs talentueux, mais dans l’ombre. C’était la première fois que Dolce Group proposait aux auteurs de participer également dans le but de donner de la visibilité aux auteur(e)s édité(e)s en M.E, ou autoédité(e)s, pas connu(e)s du public.

J’ai envoyé mon livre, Le Sablier du Temps des Dieux, autoédité avec AMAZON KDP. Le prix, décerné au gagnant de ce concours, était un contrat d’édition pour les autoédités, et une mise en lumière pour les auteurs(e)s et bien entendu, leur ouvrage.

En juin, les votes des auditeurs ont placé mon histoire sur la première place ex aequo avec un auteur édité en Maison d’Édition. J’ai remporté le contrat d’édition… La sortie de mon livre est prévue en juin 2023.

Nous avons beaucoup partagé avec Poon, ma correctrice, sur nos activités professionnelles et personnelles respectives.

Mon fil rouge est la lutte contre l’illettrisme en amont. Une des leurs est l’accessibilité des personnes sous handicap. Nous partageons et comparons nos expériences passées, et y trouvons des points communs.

Je leur ai offert le broché  Le Voyage Fantastique de Luciole  pour qu’ils découvrent l’univers de mes histoires pour la jeunesse.

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Puis, en janvier 2021, j’ai transmis un premier tapuscrit :  Voyage Imaginaire dans le Cosmos  écrit lui aussi sur Fyctia en réponse au concours La Flèche du temps.

Il a sensibilisé le comité de lecture de Dolce.

Dans la foulée, j’ai signé un contrat d’édition. Commence alors, le travail éditorial de relecture(s) et correction(s) en simultané avec Poon. Puis, elle a l’idée de le proposer la lecture à Karim Serhane, un auteur, papa de trois enfants, professeur des écoles en classe de CM2 et également en compétition pour les DDA 2022. Il en réalisera la préface.

Les allers-retours sont très bien rodés maintenant, pour améliorer et sublimer mon texte ! Il n’y aura pas d’illustrations intérieures, mais un lexique et un quiz, fruits de notre travail collaboratif de l’équipe en cours. Il est paru en novembre 2022.

Pendant ce temps, en mai 2022, la maison d’édition de mon premier roman Le Voyage Fantastique de Luciole ne souhaitait plus le publier, m’a rendu mes droits. Je suis très sceptique sur le devenir de ce livre ; comment faire maintenant ?

Connaissant déjà l’histoire, Dolce Editions Group m’a proposé de le rééditer avec eux. Alors là, c’est une surprise totale ! Bien sûr, l’idée me séduit.

Nous avons retravaillé la présentation éditoriale et ajouté un aspect ludo-pédagogique pour que les jeunes lecteurs y trouvent une approche innovante et ludique. Un lexique et un quiz le complètent…

En septembre 2022, à nouveau « Le Voyage Fantastique de Luciole » reprend le cours de sa vie de livre…

Mon site internet www.penellopevanhaver est créé avec le concours de Dolce Group et différents thèmes y sont proposés :

  • lexiques et quiz des livres édités ; 
  • correction éditoriale pour les auteurs et les acteurs du monde de l’édition ;
  • remise à niveau en français pour enfants et adultes ;
  • d’autres thèmes à venir…

En même temps, je m’implique dans les corrections éditoriales en équipe avec les correcteurs. C’est un travail très intéressant et enrichissant.

Octobre : arrive l’évènement : le Salon du Livre de Morières, pour lequel je m’étais inscrite auparavant.

C’est la troisième année pour moi que je participe à celui-ci. Je défends à la fois mon statut d’auteure autoéditée et celui d’éditée en maison d’édition.

Sur ce salon, auteurs et éditeurs se côtoient. Les auteur(e)s en autoédition peuvent y participer ; ils ne sont pas nombreux, les salons qui acceptent les auteur(e)s et autrices en autoédition.

Novembre *** depuis un moment déjà, l’idée a germé ! Et si je montais une sorte de librairie en ligne pour les aider ? Peut-être même pourrait-on organiser un Salon du Livre des autoédité(e)s ?

C’est à ce moment que Dolce Group prend les choses en main ! dans la volonté de mettre en avant les auteurs non ou peu connus, ils créent une nouvelle filiale spécialement pour l’autoédition.

DOLCE PLUMES est née ! Ils leur proposent un contrat de diffusion et de distribution grâce à la filiale PDD et leurs réseaux.

Je signe un contrat de sous-traitance et deviens MANAGER pour prendre en charge la visibilité des auteur(e)s, autrices autoédité(e) intéressé(e)s.

Je me réjouis de ce partenariat et souhaite vivement apporter une visibilité et un accompagnement de qualité.

Alors, si vous êtes femmes ou hommes de lettres, je vous dis :  au plaisir de vous lire  et de vous accompagner !

Pour Dolce Plumes

Ghislaine LOPEZ